Si on riait

Si on riait
pour ne pas pleurer
Si on riait
pour ne plus souffrir
Si on riait
pour se remettre à sourire
Si on riait
pour que la vie sois moins pénible
Si on riait
pour éloigner nos malheurs
Si on riait
pour faire de la place au bonheur
Si on riait
pour se sentir mieux
Si on riait
puisqu'on peut rire de tout
Si on riait
puisqu'il faut survivre

Le Tableau Noir

Je me retrouve devant le tableau noir, à vouloir lui montrer tout l'amour que j'ai pour elle. J'écris donc en gros, comme me le dicte mon cœur, "Je t'aime Jaclyn"; avec à mes cotés il me semble son inséparable et irremplaçable ami. C’est lorsque je termine d’écrire que celle que je prends encore pour une déesse, si parfaite et si étonnante soit elle, arrive avec sa lumière et sa joie habituelle qui lui est propre. La pièce entière s’illumine alors et se rempli de l’amour inconditionnel qu’elle inspire par le seul pouvoir de son regard. Elle ne tarde pas à remarquer ce que j’ai voulu lui témoigner par l’intermédiaire du tableau noir. Ce qui n’est pas sans éveiller en elle une émotion. Visiblement touchée par cette marque d’affection elle ne tarde pas non plus à me l’exprimer et m’entoure de ses bras d’une si tendre et joviale façon. J’entends sa voix chaude et douce si rassurante me témoigner de son enthousiasme. Mais le signe de sa vivacité suscite en moi une vague d’émotion intense qui m’envahit de plus en plus. Je laisse couler mes larmes, toutes les larmes étouffés jusque là. Cette peur grandissante s’affole. Tout en me serrant plus fort contre celle que j’aime, je laisse échapper ce sentiment qui s’empare de plus en plus de moi. Mais je ne peux pas laisser passer cette opportunité qui s’offre à moi. Je sais que ce sera sans doute ma seule et dernière chance de la gardée auprès de moi et d’éviter cette terrible réalité. Tout en essayant de reprendre mon souffle au milieu de ce torrent de larmes sans pitié je prononce tant bien que mal les mots qui me parviennent du plus profond de mon âme. Encore tremblante de douleur et de peur, je me laisse rassurer et consoler par cette princesse de cœur. Mais lorsque mes yeux s’ouvrent à nouveau il est déjà trop tard. L’irréparable s’est déjà produit et le temps n’a pas pu la retenir. Ce lumineux ange s’est envolé définitivement. Elle ne reviendra plus et j’ai perdu l’occasion de la garder à nouveau et de rester auprès d’elle. Mais l’image d’elle n’a pas quitté mes pensées et restera ancrée dans ma mémoire jusqu’ a ce que je puisse enfin la rejoindre. Elle est désormais loin mais mon cœur se souvient parfaitement d’elle et ne pourra jamais quitter le sien. Je me promets de la rendre fière et de donner ce que la vie ne lui a pas laissé le temps de faire. Et j’attendrais indéfiniment ce jour bénit où je pourrais enfin me blottir tout contre elle, lui dire combien je l’aime et l’admire de tout mon cœur et tout mon âme, et ne plus jamais la quitter. Et cet amour ne cessera de grandir et de vivre à travers elle.

A Jaclyn Linetsky …

16 décembre 2007


Les fleurs de la Terre

Sous la terre
Sous la mer
Les hommes des cieux
Les filles en pleur
Mon dieu c'est ton dieu
Cette fille est une fleur

Sous la terre
Sous la mer
Les hommes de la vie
Les filles de l'univers
Le monde qui sourit
Le pays des rêves

La terre c'est le rêve
Le rêve c'est la terre
Le chemin de la liberté
Les enfants de l'avenir
Le bonheur dans la fraternité
La joie qui fleurie

Oh parle moi de tes rêves
Parle moi de ce que tu connais
Raconte moi cette vie
De ce qui change quand on grandi
Dis moi ce que tu peux ressentir
Oh, dis moi si les songes peuvent guérir

Les fleurs de la Terre ...

Par Noemie Mansuy