have you seen this little girl ?


have you seen this little girl ?
quiet and shy
always smiling and sweet

have you seen this little girl ?
so pretty and charming
respectful and kind

have you seen this little girl ?
looks dreaming
sparkling eyes and beautiful face

have you seen this little girl ?
afraid and scared
needed help and asked for it

have you seen this little girl ?
jus innoncent and tiny
wanted to live in security

have you seen this little girl ?
had to grow up and make a beautiful career
but with a tragic destiny and a broken life

have you seen this little girl ?
having a heart of an angel
and gone too young

... For Judith

La nouvelle


Quand la nouvelle arrive, elle fait mal. Elle arrive comme un coup de massue et elle est nettement repérable, nous laissant pleinement le temps de ressentir chaque effets.
Suivant cette nouvelle, l'esprit va s'adapter, réaliser ce qu'il s'est passé. Durant cette période, le coeur est tracassé, ne comprend pas vraiment.
On va ensuite chercher à savoir pourquoi. On se demande sans cesse cela. On laisse échapper quelques larmes, un torrent pour les plus sensibles. A ce moment là, des questions vont arriver par centaine. On essayera de trouver des réponses à ces interrogations. En vain. Le coeur va peu à peu à peu se déchirer et la peine accumulée jusque là va laisser place à la colère. Une haine sans égal. On ne peut que voir désormais l'injustice du monde, la cruauté de la vie. Cette pensée devient invivable, insurmontable.
Souvent, on refuse cette réalité. On ne veut pas y croire. Elle nous paraît invraisemblable. On se laisse gagner par le doute. On est alors perdu, secoué par ce qui arrive. On cherche d'une certaine manière à y échapper, à ne plus y penser. Mais on sait toujours qu'au bout du compte, la réalité nous revient toujours en mémoire.
La nostalgie peut aussi nous gagner. On se remémore sans cesse les bons moments. Le passé refait son apparition pour nourrir progressivement la peine que l'on a en soit.
La douleur nous submerge alors. On ne voit que du noir. On perd goût et foi en la vie. Notre chagrin est plus fort que tout. Le manque de l'être aimé domine tout le reste.
Il faut ensuite s'adapter. Le recul est alors nécessaire. On se rend à l'évidence que le retour à la vie passée est impossible. On renonce à toutes batailles. On finit par accepter ce qui est pour nous le drame de notre vie. Nous ne sortirons pas indemne des épreuves traversées jusque là. On finit par voir que cette existence est terminée. Mais jamais nous ne nous résignerons à l'oublier. Et cette peine ne s'évanouira jamais complètement.