Rêves

Je n'ai que faire des quand-dira-t-on
J'ai ce désir qui plane et qui se consume en moi
Ce vieux rêve qui passe et qui revient
Ces regards éphémères et hostiles
Ce chemin qui n'en finit pas
Et cette vie qui s'embrase
Une existence paisible et droite
Où l'amour et l'ennui n'existent pas

Qu'ai-je fait de mes rêves d'enfant
De l'âme discrète et solitaire
De l'enfant perdu qui découvre le monde
Aux grands yeux curieux et à l'esprit futile
Telle la malice dans un jeu de dominos
Qui force les protagonistes à basculer
Juste et vaillant
Détenteur de la vérité

Ainsi l'espiègle et rebelle
L'enfant qui veut conquérir le monde
Construire autre chose
Et prétendre à un grand avenir
Il en a rêvé toute sa vie
Il s'en ait donné les moyen et a payé le prix
A la fin il a triomphé
Car il a su gouter au rêve éternel

Contine de Hilary James

C'était une petite fille aux yeux clairs
Qui sans cesse vagabondait
Pour s'amuser elle chantonnait
Des poèmes, des versets
Toujours joviale et déterminée
Elle sautillait elle sautillait

C'était une petite fille abandonnée
Qui cherchait juste de l'amour et du respect
A la recherche d'un foyer
Tellement douce et passionnée
Tout aussi fougueuse et rêveuse
Avec l'âme vive et joyeuse

C'était une petite fille rebelle mais attachante
Qui cherche l'aventure par tous les temps
Elle a en elle des dons innés
Et veut une autre destinée
A la recherche d'une famille
Elle n'a jamais été aussi pensive

C'était une petite fille d'une douceur extrême
Qui n'oublie jamais l'essentiel
Elle porte en son coeur sa maman
Qui comme elle était douée auparavant
Elle ne l'a jamais oublié
Et ne le fera jamais

C'était une petite fille aventureuse
Avide de liberté et jamais peureuse
Avec Madison elle vit milles choses
Elle n'a jamais le temps de s'ennuyer et de faire une pause
Elle peu mener de grandes batailles
Et n'a pas peur de se mettre au travail

C'était une petite fille sûre d'elle et déterminée
Elle sait qu'elle ne reculera jamais
Emplie d'espoir et de conquêtes
Espérant des choses qui arriveraient peut être
Elle rêvait d'une famille comme les autres
Et d'un bonheur parmi tant d'autres

C'était une petite fille aux yeux clairs
Qui sans cesse vagabondait

Envol-toi

envol-toi
d'ici bas
puisque tu dois partir
et qu'il faut bien un jour vieillir
envol-toi au plus haut des cieux
si pour toi il vaut mieux

envol-toi
mais continue de propager ta joie
petite fleur qui éclore
petit ange aux ailes d'or
pars rejoindre la lumière de tous les instants
vole vole jusqu'au firmament

envol-toi
petite étoile
dans une autre direction
où tu vivras avec passion
vers une autre vie
où par les anges tu seras accueilli

envol-toi
petit ou pas
laisse ton esprit vagabonder
laisse toi emporter
pour rejoindre les monts
tout autour du monde

envol-toi
vole par dessus les toits
là où le monde peut vivre
où souvent rayonne un sourire
si le coeur peut encore rire
et si les blessures peuvent guérir

envol-toi
d'ici bas
traverse le temps
par delà les dunes et les étangs
vole parmi ces hirondelles
dans ce ciel si céleste

envol-toi
petite étoile
envol-toi
d'ici bas

envol-toi

Je t'envoie ...

Je t'envoie monts et merveilles de notre planète adorée
Je t'envoie mille poèmes écrit alors qu'au dessus de moi des oiseaux chantaient
Je t'envoie mille et une couleurs dorées et éclatants de beauté
Je t'envoie autant de baisers sur ta joue déposés
Je t'envoie des nouvelles de tous les continents
Je t'envoie des trésors de ce monde que tu aimais tant
Je t'envoie cet espoir que tu as tant propagé
Je t'envoie cette joie et ce bonheur égarés
Je t'envoie cet amour pur pour que tu sois en sécurité
Je t'envoie mon sourire en espérant que tu vis en paix
Je t'envoie ces quelques fleurs que j'ai cueilli en ton honneur
Je t'envoie le bleu du ciel qui chassera toutes tes peurs
Je t'envoie mon coeur en signe de reconnaissance
Je t'envoie les bonnes choses pour conjurer ton absence
Je t'envoie ton innocence égaré
Je t'envoie la brillance du soleil digne de ta personnalité
Je t'envoie ta destinée que l'on ne peut oublier
Je t'envoie ta légende qui ne cessera de perdurer
Je t'envoie ton nom en lettre d'or
Je t'envoie la soie blanche qui avec toi sera en parfait accord
Je t'envoie mes larmes passées
Je t'envoie les brûlures de mon âme tourmenté
Je t'envoie les restes de ton talent que l'on reconnait
Je t'envoie la douleur qui a pu existait
Je t'envoie toute la peine que l'on a pu éprouvé
Je t'envoie ces éclats de rire envolés
Je t'envoie ces souvenirs tant regrettés
Je t'envoie cette image qui continue de nous hanter
Je t'envoie les détails de ce jour qui a tout emporté
Je t'envoie les affres de cette matinée maudits à jamais
Je t'envoie cet espoir qui peu à peu s'est éloigné
Je t'envoie ton rire qui ne s'est pas effacés
Je t'envoie ces mots qui te sont dédiés
Je t'envoie cette chanson à ta mémoire
Je t'envoie cette nature remède au désespoir
Je t'envoie ceci avec tout mon amour
Je t'envoie la vie avec de la joie tout autour
Je t'envoie ton sourire qui n'a pas changé
Je t'envoie ton être aux multiples qualités
Je t'envoie les traces de ton talent jamais égalé
Je t'envoie tout ce bonheur que tu as apporté
Je t'envoie ton incroyable vie qui perdurera pour toujours
Je t'envoie ce 'How Could We Forget You ?

Les sept jours de l'Homme

Le lundi, il découvrit le ciel, tantôt bleu, tantôt noir et parsemé d'étoiles.
Le mardi, il découvrit la mer, d'un bleu clair, calme ou agitée selon son humeur.
Le mercredi, il vit la terre, sol de sable, de béton, ou de terre, selon ce que la vie en a fait.
Le jeudi il découvrit la nature, d'une beauté flamboyante et pur.
Le vendredi découvrit l'animal, petit ou grand, docile ou méchant, vif ou craintif.
Le samedi il découvrit la Femme, époustouflante de beauté, vive d'esprit et d'une douceur rassurante.
Le dimanche il découvrit l'amour, sentiment léger, émouvante de pensée, rempli de joie et de promesses certifiées.

Puis il vit ce qu'était vraiment la vie. Ce qui fit de lui le plus heureux des Hommes.