La nouvelle


Quand la nouvelle arrive, elle fait mal. Elle arrive comme un coup de massue et elle est nettement repérable, nous laissant pleinement le temps de ressentir chaque effets.
Suivant cette nouvelle, l'esprit va s'adapter, réaliser ce qu'il s'est passé. Durant cette période, le coeur est tracassé, ne comprend pas vraiment.
On va ensuite chercher à savoir pourquoi. On se demande sans cesse cela. On laisse échapper quelques larmes, un torrent pour les plus sensibles. A ce moment là, des questions vont arriver par centaine. On essayera de trouver des réponses à ces interrogations. En vain. Le coeur va peu à peu à peu se déchirer et la peine accumulée jusque là va laisser place à la colère. Une haine sans égal. On ne peut que voir désormais l'injustice du monde, la cruauté de la vie. Cette pensée devient invivable, insurmontable.
Souvent, on refuse cette réalité. On ne veut pas y croire. Elle nous paraît invraisemblable. On se laisse gagner par le doute. On est alors perdu, secoué par ce qui arrive. On cherche d'une certaine manière à y échapper, à ne plus y penser. Mais on sait toujours qu'au bout du compte, la réalité nous revient toujours en mémoire.
La nostalgie peut aussi nous gagner. On se remémore sans cesse les bons moments. Le passé refait son apparition pour nourrir progressivement la peine que l'on a en soit.
La douleur nous submerge alors. On ne voit que du noir. On perd goût et foi en la vie. Notre chagrin est plus fort que tout. Le manque de l'être aimé domine tout le reste.
Il faut ensuite s'adapter. Le recul est alors nécessaire. On se rend à l'évidence que le retour à la vie passée est impossible. On renonce à toutes batailles. On finit par accepter ce qui est pour nous le drame de notre vie. Nous ne sortirons pas indemne des épreuves traversées jusque là. On finit par voir que cette existence est terminée. Mais jamais nous ne nous résignerons à l'oublier. Et cette peine ne s'évanouira jamais complètement.

Aucun commentaire: